LE CIMETIERE DES POUPEES
Mazarine Marie Pingeot est née le 18 décembre 1974 à Avignon. Elle est la fille de F. Mitterand; ce lien de parenté est resté caché du grand public jusqu'en 1994, même si certains journalistes étaient au courant.
Normalienne, agrégée de philosophie et écrivain, En 1998, elle publie un roman : " Premier roman ", parallèlement à sa carrière journalistique. Elle est l'auteur de 'Zeyn ou la reconquête' et " ils m’ont dit qui j’étais ". En 2003, elle est chroniqueuse littéraire dans l'émission 'Field dans ta chambre' de Michel Field. Dans son livre : "Bouche cousue " paru en février 2005, elle revient sur son enfance,et sa vie d'enfant cachée. Même si ses ouvrages ne rencontrent pas un franc succès, l'écrivain qu'elle est, s'entête à écrire. En 2007, Mazarine Pingeot publie encore le roman " Le cimetière des poupées ".
Résumé :
Du fond de son cachot, une femme se souvient : la lente descente aux enfers qui l'a menée à l'irréparable : tuer son enfant, celui qu'elle cachait dans son ventre depuis neuf mois sans que personne ne s'en aperçoive... Fiction ou fait divers ? Au fil de son tumultueux monologue, c'est la tragédie d'un amour malsain, plus mortel que la gangrène, qui apparaît comme une effroyable vérité
Mon avis :
Ce roman est une longue lettre d’une épouse infanticide à son époux, alors qu’elle est en prison, et que l’on doute qu’il lise un jour cette confession.
Longue lettre, occasion d’une analyse de sa relation à son époux. Un époux décrit comme dominateur, violent, méprisant, manipulateur, face à une épouse complêtement soumise.
Soumise, certes, mais forte d’un égocentrisme très fort qui va la pousser aux extrèmes ; soumise, mais aussi consciente de cette soumission dont elle joue, jouit, et qu’elle utilise.
On a du mal à être en compassion avec cette meurtrière, on a du mal à entrer dans ce roman pas seulement à cause des crimes commis ou encore à cause de la personnalité étrange de cette mère, de cet époux, mais surtout à cause du style de l’auteur, de la construction des personnages, de l’analyse qu’elle en fait.
Tantôt Mazarine Pingeot nous noie dans des phrases pompeuses, au vocabulaire précieux, tantôt elle nous " balance " à la figure un vocabulaire grossier, vulgaire, comme si elle ne maitrisait pas son écriture et ne savait pas quel style donné à son écriture.
C’est glauque, abject, immonde, et sans intérêt, il y avait surement mieux à écrire sur un sujet aussi difficile.
Ca ne me donne pas vraiment envie de lire d’autres romans de cet auteur.
Néanmoins, je pense que cela vaut la peine ( et je mesure l’effort nécessaire, mais c’est juste 150 pages ) de le lire pour pouvoir en discuter, au delà de la polémique que ce roman avait provoqué à sa sortie.
Fabienne
.Commentaire de Gerbodine
desolee mais ma religion m'interdit ce genre de lecture.......
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