Un aller simple

Bonjour chers lecteurs assidus de ce blog littéraire... (Ben oui j'ai le droit de rêver). Ca y est, les vacances sont  terminés et la rentrée s'avère être riche en sortie littéraire

Avez vous lu cet  été????Je l'espère de tout coeur car la lecture est  un véritable moment de béatitude (non je ne suis pas pas allée a Lourdes cet été)

trève de plaisanterie.... Moi j'ai lu beaucoup, de tout , parfois du n'importe quoi mais j'ai vécu quelques jolis moments littéraires.

Nous avons loué cette année une villa dans les landes  et  j'avais emporté avec moi trois livres  : la couturière de Frances de Pontes Peebles, Dolce Agonia de Nancy Huston et........ pour mon côté,  j'assume jusqu'au bout , mini accro du shopping version francaise car je l'avais lu , groopies comme je suis dès sa sortie en anglais grâce a toi Elsa ,merci encore....;( critiues à lire prochainement sur ce blog)

Mais voilà  j'avais vu juste car trois livres  quand on a l'intention de déconnecter complètement c'est vraiment pas suffisant...

Alors  j'ai vécu un grand moment. Celui de découvrir la bibliothèque d'un inconnu. Vous louez une maison . Vous ne connaissez rien des propriétaires et vous découvrez leur bibliothèque... Incroyable, tous les guides sur l'asie, des bandes dessinées et des pollars américains ( Hockberg, Kemplter, Higgins Clark, Mac Monath)

J'ai dévoré tous ces pollars et je suis incapable de vous raconter une seule de ces histoires lues.....

Un soir, alors qu'il faisait chaud et que tout était calme, je suis retournée voir la bibliothèque et caché derrière  un guillaume Musso  (et oui je reviens te chercher était là  et je ne sais plus de quoi ca parle ) , je découvre un prix Goncourt...(1994), un aller simple de Didier van Cauwelaert

Il est vrai que je m'étais  dit que je ne lirai plus jamais de Goncourt car toujours décue... Mais là j'en avais marre des polars...

Et bien j'ai vraiment aimé cette histoire. En voici le résumé.

Recueilli par les Tsiganes des quartiers nord de Marseille, Aziz est un sans-papiers de naissance. À dix-huit ans, n'ayant pas les moyens de s'acheter un faux passeport français, il s'offre la nationalité marocaine, et sa vie bascule. Expulsé vers son prétendu pays « d'origine », dans le cadre d'une grande opération médiatique du gouvernement français, il se retrouve dans le Haut-Atlas en compagnie d'un attaché humanitaire chargé de le « réinsérer dans ses racines ».

Avec ce voyage initiatique aussi drôle que poignant, cette histoire d'amitié imprévisible entre un petit délinquant seul au monde et un fonctionnaire idéaliste en dépression nerveuse m'a émue. L'écriture de Didier van Cauwelaert m'a étonnée (non il est pas belge, né à Nice juste un peu de sang  belge qui coule dans ses veines).

En tout ca , cela m'a donné  envie de lire sa nouveauté : les témoins de la mariée ....

Hier soir,  C à vous animée par Alexandra Sublet (j'adore son émission) recevait David Foekinos , oui mon David foekinos en chair et en Os pour son dernier roman Les souvenirs que je suis entrain de lire et devinez quoi .Il est en lice pour le prix Goncourt.....La boucle est bouclée je crois

Bonne rentrée littéraire à tous et  à toutes

Marie Dominique PRIVE

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